Comment éviter de participer à la pollution numérique ?

#Digital

La majorité d’entre nous est consciente que nos actions quotidiennes peuvent avoir un impact sur la planète. La pollution des voitures, les déchets en trop grande quantité, le non-respect des mers et océans… Mais beaucoup ne se rendent pas compte qu’ils contribuent régulièrement à un autre type d’impact environnemental : la pollution numérique.

On ne l’imagine pas forcément, mais le digital représente une énergie polluante de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes. C’est un concept quelque peu compliqué à imaginer et pourtant…

N’avez-vous jamais remarqué que votre ordinateur dégage de la chaleur ? Alors, imaginez les serveurs du monde entier qui tournent en continu.

Qu’est-ce que la pollution numérique ?

Les émanations polluantes provenant de la construction, de la fourniture et de l’utilisation de la technologie numérique représentent actuellement 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est précisément ce que l’on appelle la « pollution numérique ».

Des millions de serveurs physiques dans les data centers du monde entier fonctionnent 24h/24 et 7j/7 pour transmettre toutes nos données. Chaque année, la consommation d’énergie liée à la technologie numérique augmente de 9 %. Depuis quelques années, on considère que la pollution numérique représente un « le 3ème pays » le plus polluant au monde.

De plus en plus d’études scientifiques se font entendre pour prouver l’importance de réagir dans ce domaine. Nous vous conseillons de consulter les études de The Shift Project d’où nous avons retiré nos données.

Chaque fois qu’on utilise Internet, une petite quantité de carbone est émise. La recherche sur Google a un prix, car chaque requête représente 7g d’équivalent de CO2. L’envoi ou la réception d’un email émet 4 g de CO2. Même les emails de spam non ouverts polluent. En effet, ils utilisent toujours 0,3 g de dioxyde de carbone. Cela vous paraît peu ? Multipliez ces données par le nombre de mails reçus par jour et par le nombre d’utilisateurs.

Mais pas de panique ! Vous pouvez agir simplement pour réduire cette triste empreinte.

Comment réduire son impact environnemental liée au numérique ?

Évidemment, revenir au papier et au crayon n’est pas une option, bien que cela aurait été plutôt romanesque. Toutefois, on peut limiter son empreinte carbone en apportant de petites modifications simples qui peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.

Conseil N°1 – Gérez plus efficacement vos emails

Vos emails sont une importante source de pollution numérique. Pour participer à l’effort international de réduction de cette pollution, voici nos astuces :

  1. Évitez d’envoyer des messages inutiles. Si vous avez besoin de dire quelque chose à un collègue, par exemple, allez le voir directement ou faites en sorte de regrouper plusieurs demandes ou informations dans un seul mail.
  2. Vérifiez les messages avant de les envoyer. Ainsi, vous économiserez de l’énergie au lieu d’envoyer un autre message disant : « Désolé, dans mon email précédent, j’ai oublié de joindre le fichier ».
  3. Plus il y a de destinataires, plus il y a de pollution. Alors il n’est pas nécessaire de mettre tous vos contacts en copie.
  4. Utilisez un outil antispam et videz régulièrement votre corbeille ainsi que le dossier Spam. Car stocker les mails, ça pollue.
  5. Désinscrivez-vous de toutes les newsletters qui ne vous intéressent pas et qui sont principalement publicitaires.
  6. Compressez les fichiers que vous envoyez pour gagner de la place de stockage sur les serveurs.

Conseil N°2 – Soyez maître de votre navigateur Internet

Pour réduire votre empreinte carbone, vous pouvez utiliser des moteurs de recherche écoresponsables. Comment est-ce possible ? Tout simplement, car ils ne stockent pas vos données et ne gardent aucune information vous concernant.

Vous pouvez également être plus précis lors de vos recherches. Si le mot-clé que vous utilisez est le bon, vous économiserez l’énergie nécessaire pour parcourir environ 40 km en voiture.

Pensez aussi à écrire directement dans la barre d’adresse du navigateur lorsque vous allez visiter une page dont vous connaissez l’adresse. Vous serez redirigé automatiquement vers le site web concerné.

Conseil N°3 – Déconnectez-vous

Aussi bien pour vous que pour la planète, vous déconnecter aura de nombreux bienfaits : économie d’énergie, diminution de la pollution numérique, diminution du stress, temps de repos pour vos yeux… N’hésitez pas à vous déconnecter chaque fois que vous le pouvez. À la maison, vous pouvez débrancher votre modem ou votre routeur la nuit et en votre absence par exemple. Quand vous n’utilisez plus votre ordinateur, éteignez-le plutôt que de le laisser en veille. Tous vos appareils électroniques qui restent en veille continuent de consommer de l’énergie et de l’électricité.

La déconnexion, ça passe aussi par les réseaux sociaux et les jeux. En désactivant vos notifications, vous réduisez votre empreinte. 

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À l’Agence Miroir, nous avons commencé à mettre ces conseils en œuvre. Tous les petits pas sont bons à prendre alors n’hésitez pas à contacter notre équipe pour d’autres conseils.

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